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La Vente à Terme : Entre Viager et Vente Traditionnelle

La vente à terme est à mi-chemin entre la vente en viager et la vente traditionnelle. Il est souvent plus difficile aujourd’hui de contracter un crédit immobilier malgré des taux historiquement très bas. La vente à terme pourrait être une solution pour acquérir votre premier bien immobilier.

Mais alors quelles sont les différences avec le viager ? Pourquoi conclure une vente à terme ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients par rapport au viager et à la vente traditionnelle ?

Toutes les réponses à vos questions se trouvent dans cet article.

Qu’est-ce qu’une vente à terme ?

La vente à terme est une bonne solution pour vendre sa maison.

Vous êtes trop jeune pour vendre votre bien en viager ?

L’Article 1601-2 donne une définition juridiquement précise de la vente à terme :

« La vente à terme est le contrat par lequel le vendeur s’engage à livrer l’immeuble à son achèvement, l’acheteur s’engage à en prendre livraison et à en payer le prix à la date de livraison. Le transfert de propriété s’opère de plein droit par la constatation par acte authentique de l’achèvement de l’immeuble ; il produit ses effets rétroactivement au jour de la vente. »

En résumé et juridiquement parlant, la vente à terme est une vente qui se concrétise quand l’acquéreur a payé la totalité du prix éventuellement financé par un crédit vendeur, avec un échéancier et le bien immobilier livré.

La vente en état d’achèvement est une vente à terme juridiquement parlant.

Quand, dans le langage commun pour vendre un bien immobilier ancien ou autre, nous employons le terme de « vente à terme », ce type de vente est, juridiquement parlant, une vente immédiate avec un paiement à terme ou crédit vendeur sur une durée déterminée au moment de la vente notariée.

Le propriétaire vend son bien immédiatement et perçoit une partie du prix de vente comptant. Le reste est perçu via des mensualités sur une durée déterminée.

Vente à terme libre ou occupée

Une vente à terme peut s’effectuer libre ou occupée :

  • Libre : le vendeur quitte le bien et l’acquéreur peut l’occuper ou le louer dès la signature de l’acte authentique alors qu’il n’a pas réglé en totalité le prix d’achat. L’acheteur, en tant que propriétaire, doit alors s’acquitter de toutes les charges inhérentes au logement (taxe d’habitation, taxe foncière, travaux…),
  • Occupée : ce qu’on appelle la vente à terme à jouissance différée. Le vendeur bénéficie d’un droit d’usage et d’habitation ou d’un usufruit pour une durée définie dans le temps ou à vie. L’acquéreur possède les murs immédiatement et doit donc s’acquitter de la taxe foncière et des gros travaux tandis que la taxe d’habitation, les charges courantes (eau, électricité) et les petites réparations restent à la charge du vendeur.

Les mensualités de paiement de la vente à terme

Le contrat de vente à terme est conclu par acte authentique devant un notaire. C’est une vente ferme avec des modalités de paiement différées dans le temps. Dans le contrat, le montant et la périodicité des versements sont mentionnés.

Les mensualités de paiement sont prévues à l’avance. Cependant, elles peuvent être indexées sur tout indice ayant un rapport avec l’immobilier ou le bâtiment comme l’indice du coût de la construction, l’IRL (Indice de Révision des Loyers), l’indice de révision des loyers de bureaux ou le BT01 entre autres. Les mensualités ne peuvent donc pas être révisées ou indexées sur l’indice du coût de la vie appelé également indice de révision des pensions alimentaires et ce, à l’opposé de la rente viagère.

Bien évidemment, l’acquéreur a l’obligation de payer les mensualités. Dans le cas contraire, une clause résolutoire permet d’annuler la vente en cas de non-paiement d’une seule échéance. Le vendeur récupère alors la pleine propriété du bien tout en conservant les mensualités déjà perçues et éventuellement le comptant versé chez le notaire si la clause résolutoire est bien rédigée dans l’acte notarié.

Pour que le vendeur soit parfaitement protégé en cas de défaillance de l’acquéreur, le notaire inscrit au bureau des hypothèques un privilège de vendeur (une sorte d’hypothèque de 1er rang) en sus de la clause résolutoire qui doit elle-même être dérogatoire à l’article 1978 du code civil, c’est-à-dire automatique, le vendeur n’ayant pas à plaider pour que la vente soit automatiquement annulée. Inutile de dire que cette clause résolutoire doit être parfaitement rédigée par un professionnel averti.

Pour information, ces deux garanties empêchent l’acquéreur d’obtenir un prêt bancaire hypothécaire pour financer le comptant versé et les frais inhérents à son achat.

Bon à savoir : si le vendeur décède avant la fin du contrat de vente à terme, l’acheteur doit continuer à payer les mensualités aux héritiers selon la durée prévue initialement. La somme correspond à la totalité des mensualités restant à percevoir qui rentreront dans l’héritage pour ce montant.

La fiscalité de la vente à terme

L’acquéreur est imposé de la même manière que pour une vente immobilière classique. Les mensualités en revanche reçues par le vendeur sont exonérées d’impôt sur le revenu si le vendeur ne perçoit pas d’intérêts sur la somme prêtée ce qui est le fait des intermédiaires ou notaires néophytes en la matière.

La taxe foncière, les charges importantes et les travaux de copropriété sont à la charge de l’acquéreur quel que soit le type de vente à terme contracté (libre ou occupée).

Quelles différences entre viager et vente à terme ?

La vente à terme est parfois appelée viager à durée fixe. De fait, Dominique CHARRIER, Export-Conseil en viager depuis 1977 et en vente à terme depuis 1981 a déposé la marque VIAFIX® en 1983 dans cet esprit.

Il existe quatre différences notables entre une vente en viager (viager libre, viager occupé, viager sans rente…) et une vente à terme :

  • Les mensualités ne sont pas imposables contrairement aux rentes viagères si le vendeur ne perçoit pas d’intérêts sur la somme prêtée,
  • Le versement des mensualités est limité dans le temps. L’acheteur et le vendeur savent combien de temps va durer le contrat (entre 10 et 20 ans généralement) ce qui est souvent un avantage pour l’acquéreur. Dans le cas d’un achat en viager, la fin du contrat est indéterminée et repose sur un aléa : le décès du crédirentier,
  • Le montant des mensualités ne peut pas être indexé suivant le coût de la vie comme dans le viager. Dominique CHARRIER indexe ses ventes à termes, son VIAFIX, sur l’IRL (Indice de Révision des Loyers) pour ne pas pénaliser ses acquéreurs avec des indices erratiques. Pour le viager, le calcul du montant de la rente mensuelle, trimestrielle ou rente annuelle (arrérages) dépend de plusieurs facteurs tels que l’espérance de vie du vendeur,
  • En cas de décès du vendeur, l’acquéreur continue de verser les mensualités jusqu’à échéance aux héritiers du vendeur. Dans le cadre du viager, le décès du vendeur met fin à la perception des rentes.
En résumé : la vente à terme est un viager à durée fixe, c’est-à-dire que l’acheteur paie une mensualité sur une durée définie à l’achat, le décès du vendeur n’étant plus un aléa à prendre en ligne de compte dans ce type d’acquisition. L’absence d’aléa sur la mort du vendeur et d’intérêt bancaire, permet donc aux musulmans d’acquérir grâce à la vente à terme comme pratiquée dans la formule VIAFIX.

Au terme du contrat, le vendeur doit quitter le bien et le laisse à l’acheteur.

Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque type d’acquisition ?

Type de venteAvantages vendeurAvantages acheteur
Vente à termeLa perception de mensualités non imposables, sauf en cas de perception d’intérêt,

L’occupation de son logement dans le cadre d’une vente à terme à jouissance différée,

La perception des mensualités par ses héritiers en cas de décès,

Une revalorisation des mensualités sur tout indice ayant un rapport avec l’immobilier ou le bâtiment,

La présence d’une clause résolutoire qui annule la vente en cas de défaut de paiement.

Eviter le recours à un prêt immobilier sachant que le comptant et les frais ne sont pas finançables par un prêt bancaire hypothécaire,

Si c’est une vente à terme libre, il peut occuper le logement alors qu’il ne l’a pas payé en totalité,

Il connaît avec exactitude la durée de son engagement et peut ainsi mieux organiser son budget.

 

ViagerUn complément de revenus pour améliorer sa pension de retraite,

La jouissance du bien immobilier jusqu’à sa mort en cas de viager occupé,

Une défiscalisation partielle de la rente viagère, soit 70 % défiscalisé quand le(s) vendeur(s) ont 70 ans ou plus au moment de la vente,

Votre conjoint ou votre compagnon peut être protégé par le contrat en viager.

Une décote sur la valeur vénale du bien pouvant aller jusqu’à 50 % du prix,

Eviter le recours à l’emprunt bancaire sur un bouquet et des frais d’achat pouvant être inférieur à 30 ou 40 % du prix,

Se constituer un patrimoine immobilier sans les soucis de la location dans le cadre du viager occupé,

Des frais de notaire réduits calculés sur le prix d’achat d’un viager occupé,

Une rentabilité moyenne élevée.

 

Vous souhaitez acheter ou vendre via la vente à terme, le VIAFIX ? N’hésitez pas à prendre contact avec Dominique Charrier pour vous faire accompagner pas à pas.

Retrouvez ici notre livre blanc

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